Notre histoire commence par une question simple
Pourquoi certains écrivent-ils avec aisance pendant que d'autres bloquent devant la page blanche ?
En 2018, nous avons commencé à explorer cette question. Pas dans un bureau feutré, mais autour d'une table de cuisine à Amiens, avec trois écrivains frustrés et beaucoup de café. Ce qui devait être une conversation d'un soir est devenu une méthode d'enseignement.
Une approche née de l'expérience réelle
Nous ne sommes pas partis d'une théorie universitaire. L'idée est venue après avoir constaté que les ateliers d'écriture traditionnels suivaient tous le même schéma : des exercices génériques, des retours peu personnalisés, et surtout cette impression qu'on apprenait à écrire "comme il faut" plutôt que d'apprendre à développer sa propre voix.
Les premiers mois, on expérimentait. Certaines méthodes fonctionnaient, d'autres moins. On a vite compris qu'il n'y avait pas une seule façon d'enseigner l'écriture. Chaque personne arrive avec son bagage, ses blocages, ses ambitions.
En 2020, nous avons formalisé notre approche. Pas par ambition, mais parce que le bouche-à-oreille amenait trop de demandes pour continuer à improviser autour d'une table. Aujourd'hui, nous accompagnons des personnes dans leur apprentissage de l'écriture, en respectant leur rythme et leurs objectifs.
Ce qui guide notre enseignement
Notre méthode s'appuie sur trois principes qui ont émergé au fil des années. Rien de révolutionnaire, juste ce qui fonctionne vraiment.
Analyser avant d'écrire
On passe beaucoup de temps à décortiquer des textes existants. Comprendre comment un auteur construit une scène, gère le rythme, ou développe un personnage. C'est moins glamour que de se lancer directement dans l'écriture, mais tellement plus utile.
Écrire pour apprendre
La théorie ne suffit pas. Nos participants écrivent régulièrement, testent des techniques, font des erreurs. On travaille ensuite sur ces textes pour identifier ce qui marche et ce qui bloque. C'est parfois inconfortable, mais c'est comme ça qu'on progresse vraiment.
Échanger sans jugement
Les retours des autres participants sont souvent plus précieux que nos propres commentaires. On crée des groupes où chacun peut partager son travail sans crainte. Pas de compétition, juste des gens qui apprennent ensemble.
Comment nous en sommes arrivés là
Notre parcours n'a pas été linéaire. Voici les moments qui ont vraiment compté, ceux qui ont façonné ce que nous sommes aujourd'hui.
2018
Les débuts informels
Trois personnes se retrouvent régulièrement pour discuter d'écriture. Aucune structure, juste l'envie de comprendre pourquoi certains textes fonctionnent et d'autres non. Ces rencontres deviennent hebdomadaires, puis attirent d'autres curieux.
2020
Structuration nécessaire
Le groupe grandit. On ne peut plus gérer tout ça de manière improvisée. On formalise notre approche, on crée des supports pédagogiques, on définit un cadre. marquendrix devient une réalité officielle en septembre 2020.
2023
Spécialisation par genre
On réalise qu'écrire un polar n'a rien à voir avec écrire de la science-fiction. On développe des parcours spécifiques pour chaque genre littéraire, avec des intervenants qui connaissent vraiment leur domaine.
2025
Nouvelles perspectives
Nous continuons d'affiner notre méthode. Chaque groupe nous apprend quelque chose. Nous préparons actuellement de nouveaux formats pour l'automne 2025, en gardant toujours la même philosophie : privilégier la pratique et les échanges authentiques.
Qui accompagne votre apprentissage
Nous ne sommes pas une grande équipe. Juste des personnes passionnées par l'écriture et convaincues qu'on peut l'enseigner autrement.
Estelle Moreau
Directrice Pédagogique
J'ai passé quinze ans à enseigner l'écriture dans des cadres très classiques avant de réaliser que quelque chose clochait. Les étudiants appliquaient les règles sans comprendre pourquoi. Ils écrivaient correctement, mais sans conviction.
En rejoignant marquendrix dès le début, j'ai pu repenser complètement ma façon d'enseigner. Aujourd'hui, je passe plus de temps à écouter qu'à parler. Et je crois que c'est justement ce qui manquait.